Églantine était arrivée par la foret. Enfin, c'était à sa lisière qu'on l'avais trouvée. Recroquevillée sur elle même, se balançant convulsivement d'avant en arrière. En voyant arriver des secours, il fut très probable que la jeune femme hurla. Encore un cas désespéré, pensa certainement le type qui la ramena au foyer. Les cris et coups intempestifs qu'elle distribuait à son égard ne le rebutèrent pas. Et il mena avec brio sa mission. La folle qu'il transportait sur son dos ne semblait pas très saine d'esprit. Aussi, quel ne fut pas sa surprise de la voir pimpante dès le matin suivant, en pleine possession de ses moyens. Comme si rien ne s'était passé, elle se comporta avec lui comme une amie de longue date. Ce ne fut que quand ils furent seuls qu'elle s'excusa. Elle avait été grossière avec lui, alors qu'il ne cherchait qu'à l'aider. Églantine avait eu peur qu'il soit l'un des leurs. Un peu dérouté, il s’apprêta à demander ce qu'elle voulait sous entendre, quand fut interrompu par le directeur. Tous de suite, il s'attira les bonnes grâces de la jeune femme. Il était une âme charitable, qui, en dépit de ses crises, appréciait de passer des moments avec elle. Devenant son ami, puis confident, la jeune femme n' ut bientôt plus aucun secret pour lui. Qu'elle importance que ses idées ne plaisent pas à tous le monde. Il était la pour l'écouter, il savait qu'elle n'était pas folle. Rien que pour ça, Églantine lui aurait sacrifiée sa vie.

Le reflet ? Églantine en as un peu peur. Pourquoi ressemble t' elle à un cheval noir, dégoulinant d'eau ? La jeune femme sait qu'il n'y a pas trente six façon de perdre son entrave, aussi, dès qu'une poussée de courage l'envahi lors du coucher, elle se décide à y aller.  

Elle est un peu étrange Églantine, d'un instant à l'autre, elle peut se retrouver vous filer entre les doigts. Poussée par se qu'elle appelle ses gardiens. Alors que vous la croyiez patente pour faire un tour, elle se débarrassera de vous aussi facilement qu'elle à requit votre présence. On la pense schizophrène, folle à lier ou bipolaire, mais il n'en est rien. D'une certaine façon, elle est même étonnamment lucide. Trop gentille, elle se laisse marcher sur les pieds. Incomprise, elle n'arrive pas à faire front face aux moqueries de ses camarades. La jeune fille n'arrive pas à expliquer qui sont ses gardiens, mais elle sait qu'ils existent. Qu'ils la rongent de l' intérieur. Elle pense qu'ils l'aide, mais que cette aide est à double tranchant. L'empêchant de vivre correctement. Églantine essaye d'être gentille, mais les rituels qu'elle fait repoussent généralement les gens. Surtout qu'elle n'a elle même aucune explication à son comportement. Des pans entiers de son être lui sont encore obscurs, elle ne se comprend pas. Pourquoi écrase t' elle des herbes ? Pourquoi allume t' elle des bougies ? Ces impulsions lui rendent la vie dure, elle n'arrive pas à dire non à son corps, au risque de s'en rendre malade. Est t' elle folle ? Non. Elle le sait. Elle le sent. Tous le monde prétend le contraire, mais elle s'en fiche. Il y a une raison. Il y a toujours une raison. Son esprit est lucide, c'est le corps qui à un problème. Si elle lui dit non, les crises sont insupportables. Danger, danger, danger. Ne pas rester. Fuir. Ah oui, mais tu a décidée de rester. Tant pis, voilà ta sanction. Peur. Impossibilité de bouger. Sentiment de se faire écraser par une force imaginaire. D'être une loque, un torchon tous juste bon à jeter à la poubelle. Tremblement. Vertiges. Paranoïa.  Automutilation. Paroles incompréhensibles. Évanouissement. C'est assez extrême oui. Mais c'est ce qui l'attend si elle n'obéit pas à son corps. Parce qu’inconsciemment, elle croit aux fées. Parce qu’inconsciemment, elle sait que se focaliser sur ce problème l'empêchera de chercher son passer. C'est un cercle vicieux poussé à l’extrême. Son esprit refuse de chercher son passé, pour cela, il utilise son corps. Qui lui utilise son ancienne passion, liée à son passé, oubliée par son esprit.

Églantine croit en la magie, elle y croit tellement fort que celle ci prend une part non négligeable dans son inconscient. Il y a une époque, elle dévorait les livres concernant les créatures féeriques. Elle pouvait vous réciter sans commettre la moindre erreur qu'elle créature était liée à quel lieu. Aujourd'hui, c'est un petit peu plus compliqué. Elle ne se souvient plus de tous ça, toutes ses connaissances en la matière ce sont envolées. La jeune fille croit donc en la magie sans le savoir.  Son esprit tente d'oublier, mais son corps la rappelle à la réalité. Elle le ressent, quand son esprit de l'époque lui aurait indiqué que telle ou telle fée était dans les parages. Ce sont ses tripes qui parlent. Elle appelle communément ses troubles « gardiens » car elle pense que c'est une sorte de présence, d'ami imaginaire, qui la guide et l'empêche de se faire blesser. Elle n'a pas non plus de nom pour les rituels magiques qu'il lui arrive de faire. N'y pour les impulsions qui l'habitent. Du genre allumer des bougies, retourner sa veste, d'éviter tel ou tel endroit.

Elle possède une expression constamment angoissé, qui se sied pas avec son visage. Un mélange de  crainte, d'amertume, et de folie observé chez ceux qui sont au pied du mur. Ses yeux miel sont souvent embués, ses lèvres fines sans cesses tordues par des moues toutes plus affreuses les unes que les autres. Églantine s'habille de façon très conventionnelle. Son but n'est pas de choquer, n'y même d’impressionner. Juste de ne pas plus se faire remarquer. La jeune femme ne veut pas qu'on la prenne plus pour une folle, alors elle tâche de reste dans les normes.

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Minimum de 2 relations.

▬ Prénom/Pseudo : Arvaaaa
▬ Âge : he he he
▬ Où as-tu connu Je de l'âme ? j'étais auparavant inscrite, mais je suis partie. Ça fait un bail que je voulais revenir, mais je n'avais pas d'idée pour l'entrave *v*
▬ Comment le trouves-tu ? toujours aussi beau
▬ Expérience en RP : un bout de chemin
▬ Présence : on verra