Il était une fois...
De l’Avant me reste ma culture et toutes mes connaissances, mais du point de vue personnel ne reste presque rien…
Je me souviens vaguement de mes parents : deux grands médecins pour qui j’étais l’éternelle déception, jamais à la hauteur de leurs « attentes légitimes » de personnes qui ont réussi et trouvent inadmissible que leur fils ne soit pas aussi brillant qu’eux malgré les efforts fournis…
Je me souviens de mon frère ainé, Takeshi. Brillant interne en chirurgie entré avec deux années d’avance, ancien champion universitaire de karaté, séducteur, charismatique… Bref celui qui réussissait à combler les attentes des parents, contrairement à moi…
Je me souviens des incessants « Tu n’est qu’un bon à rien, tu devrais prendre exemple sur ton frère ! » qui n’ont cessé de jalonner ma vie…
Et à part ça… Le Néant…
Ils vécurent heureux et...
Cela fait maintenant quelques temps (sans doute quelques mois, même si cela est difficile à dire) que je suis arrivé à Espérance. Curieusement comme tous les habitants je suis bien incapable de dire comment j’y suis arrivé, le plus loin que je me souvienne c’est de m’être réveillé dans une bibliothèque qui ne me disait rien et qui s’est avérée être celle de l’école du village. Comment avait-je atterri dans cette bibliothèque, à plus forte raison après les heures de fermeture, c’est un mystère (mais il semblerait que ce genre de mystères soit monnaie courante ici).
Après une longue scène d’incompréhension linguistique avec les gens m’ayant trouvé je rencontrais le directeur de l’école et, je l’apprendrais plus tard, le chef du village, avec qui j’arrivais à converser quasi sans difficultés en anglais (là encore impossible de sa voir d’où me venait cette connaissance de l’anglais). Il m’expliqua qu’en tant que nouvel arrivant j’étais encouragé à m’intégrer à la vie du village, à trouver la place qui me correspond pour pouvoir me reconstruire en attendant de retrouver mes souvenirs. Je me demande encore pourquoi j’ai spontanément sauté sur la place vacante de médecin, sans doute qu’il m’a semblé que c’était le meilleur moyen de tirer profit de mes connaissances et des quelques souvenirs de ma famille… ou peut être que je voulais me prouver que je valais quelque chose.
Alors bien sûr médecin ça s’improvise pas, Pendant plusieurs mois j’ai potassé tous les livres un tant soit peu utiles qui se trouvaient à la bibliothèque : manuels de biologie de collège et lycée, encyclopédie médicale, section anatomie des dictionnaires visuels,… et les soirées je les passaient à l’infirmerie à profiter du matériel pour m’exercer : bandages sur mes propres articulations, dissections de tout les petits animaux que je pouvais voir de fruits lorsque je manquais d’autres sujets, sutures au cas où j’aurais à soigner des blessures profondes… J’étais tellement pris dans cet apprentissage que je ne suivais que de très loin les histoires et les évènements du village (j’avais compris que l’autorité de Bird, le directeur de l’école, était remise en cause par certains mais je manquais de détails).
Maintenant je pense avoir assimilé le nécessaire pour pouvoir apporter ma contribution. Bien sûr j’ai encore beaucoup à apprendre mais chaque chose en son temps…
La princesse eut par ce moyen toutes les perfections inimaginables...
Kei est un pur intellectuel dans le sens presque caricatural du terme : son intelligence et sa culture n’ont d’égal que son manque de confiance en lui et d’aptitudes sociales. Sa mémoire de faits scientifiques (ou pas) est très large et hétéroclite et il est capable d’assimiler extrêmement vite une grande quantité d’informations et de s’en servir avec la plus grande précision mais tant que les aptitudes sociales ne pourront pas s’acquérir dans les livres le simple fait d’entretenir une conversation avec une personne qu’il ne connait pas bien suffira à le mettre mal à l’aise et souvent, s’il en a la possibilité, à fuir sous couvert de diverses excuses. C’est pourtant, lorsqu’on arrive à l’apprivoiser et à le connaitre, quelqu’un de doux, d’une grande gentillesse et d’une grande politesse (même si sa tendance à être régulièrement perdu dans ses pensées pourrait parfois le faire passer à côté des gens sans les voir) et qui n’apprécie que très peu cette solitude qu’il s’est construit par manque de capacité à communiquer.
On ne trouve guère un grand esprit qui n'ait un grain de folie.
Depuis son enfance Kei s’est vu répéter un nombre incalculable de fois qu’il n’était qu’un empoté, un bon à rien… au bout d’un moment ces remarques ont fini par imprégner son esprit au point de développer chez lui la peur constante de ne pas faire bien les choses, de ne pas être à la hauteur des tâches qui lui sont attribuées. Il ne prendra pas toujours beaucoup d’initiatives, de peur de faire un mauvais choix et même lorsqu’il entame un travail il reste toujours le risque que ce complexe d’infériorité lui fasse faire inconsciemment une erreur qui lui permettrait de s’auto-entretenir.
Son choix d’une carrière médicale au sein d’Espérance est liée à son désir de se débarrasser de ce handicap en se confrontant à ce qui lui fait le plus peur : des décisions d’importances parfois vitale.
Au sein du Reflet l’apparence de Kei est celle d’un enfant sans défense, faible et impuissant comme bien souvent lui-même se sent l’être. Plus le malaise de Kei est grand et plus son alter ego dans le reflet rajeunit et devient faible.
Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle ?
Me décrire physiquement ? drôle de question mais allons y.
Je suis d’une taille moyenne pour un asiatique (ce qui signifie que du point de vue de la moyenne d’un endroit aussi cosmopolite que Espérance je suis petit) à savoir un petit peu plus d’un mètre soixante-dix. Je suis mince sans être maigre, doté d’une musculature en finesse laissée par la pratique de la course à pied et de quelques arts martiaux (j’ai souvenir de quelques rudiments de karaté et de ju-jitsu)
Je porte les cheveux blonds mi-longs (en quelques mois cette couleur n’a pas changé, on peut donc en déduire qu’elle est naturelle, j’ai donc probablement des ancêtres non asiatiques, encore un mystère de mon passé à explorer) généralement retenus par un bandeau rouge qui m’évite de les avoir dans les yeux lorsque je travaille.
J’arbore souvent un air absent, signe que je suis perdu dans mes réflexions et que je me suis déconnecté du monde qui m’entoure.
Je porte souvent des vêtements assez amples, que je trouve plus agréables à porter même s’ils m’obligent à retrousser et à immobiliser mes manches lorsque je travaille de façon pratique sur une dissection ou sur un exercice de suture.
Il/Elle était entouré(e) d'innombrables amis.
Icare : son premier patient et sans doute l'un de ses préférés. Kei n'a pas particulièrement d'atomes crochus avec les enfants mais il aime bien le petit tzigane, il apprécie son côté rêveur et l'énergie qu'il déploie à chaque instant malgré ses poumons capricieux qui nécessitent un suivi médical régulier et une certaine dose de médication. C'est des patients comme ça qui vous donnent le plaisir d'être médecin. | Meadow : C'est à la suite d'une violente crise qu'elle fit la rencontre de Kei. Malgré quelques difficultés au début entre le partisan de la science et la dévote ils ont fini par plus ou moins s'apprivoiser et Kei aide la jeune fille a remonter la pente de ses comportements auto-destructeurs. | Catherina : Malgré qu'elle l'ait un peu intimidé au début, Kei a vite apprécié cette collègue de travail pleine d'enthousiasme et d'énergie. à la relation de travail s'est par ailleurs vite mêlé un aspect d'échange linguistique permettant à Kei de travailler son esperanto maladroit et à l'infirmière passionnée de langues de commencer à apprendre le japonais. |
Minimum de 2 relations.
De l'autre côté du miroir...
▬ Prénom/Pseudo : Keikoku
▬ Âge : 23
▬ Où as-tu connu Je de l'âme ? quelqu’un m’a aiguillé vers ce lieu ^^
▬ Comment le trouves-tu ? plutôt sympathique je dois dire, avec des intrigues qui ont l’air intéressante.
▬ Expérience en RP :…. Euh, à part un peu de RPG papier avec des potes, aucune
▬ Présence : aussi souvent que possible