- Histoire N°1: "Histoire d'un fée... Pas comme les autres":
Brêve présentation du personnage: Prénom: Sinead Nom: Mellian Race: Fée Caractère:Oh la la ! Le mental ! C’est vraiment dur à définir pour une fille comme Sinead. Totalement incompréhensible, c’est certes une jeune fille sympathique mais elle a des limites, comme toute personne. Quiconque ose lui faire du mal, l’insulter ou faire quelque choses à ses amis elle ne mettra pas longtemps à décider que faire. Elle parait fragile mais elle a un mental d’acier, qui joue sur sa force physique qu’elle n’a pas peur de mettre en avant en se battant contre d’autres gens devant toute une foule de personnes. Elle refuse se faire marcher sur les pieds, ayant un fort tempérament. Mais se battre ne résous pas tous les problèmes, alors dans ces cas-ci Sinead se montre vexante dans ces mots tout en restant le plus calme possible. On pourrait croire le contraire mais Sinead est une adolescente un peu trop charmante... Même si elle n’a pas vraiment pu montrer cette partie d’elle pour le moment. Comme on dit, les apparences sont trompeuses... qui peuvent êtres aussi féroces que des Dragons. Elle est tout de même très curieuse. Elle est végétarienne. Physique:Né d'un père et d'une mère inconnus, on ne sut dire d'où venait le mètre soixante-dix de Sinead. Cette jeune fille mince mais non anorexique possède une peau merveilleusement blanche et douce, semblable à du lait crémeux. Elle n'a pas d’acné car elle soigne sa peau depuis sa plus tendre enfance. Ses yeux bleu pâle à tendance translucide sont envoûtants, piégeant quelques gens qui ne s'en rendent pas compte, trop époustouflés par ce grand regard en amande, cristallin et perçant. Ses cheveux sont plus compliqués à décrire, surtout leur couleur étrange qui donne à Sinead ce côté vraiment mystérieux. Ils sont longs, lui arrivant jusqu'au milieu du dos et sont parfaitement lisses. Sinead a une frange longue et droite, toujours parfaitement positionnée de sorte que son visage fin et élancé; presque rond de forme; soit le plus beau possible, même si d'autres personnes sont encore plus magnifiques que celle-ci. Parlons couleur: ses cheveux sont blancs avec un reflet bleuté, mais toujours aussi pâle que ses yeux et sa peau. Son nez est petit, bien formé et lui va à ravir. Ses lèvres rosées naturellement sont pulpeuses, plus grande est la lèvre inférieure, donnant une note de charme en plus. Oh, il faut aussi préciser que Sinead a un tatouage. Juste dans le côté de son cou. Il représente une rose de couleur rouge sans la tige, juste les pétales. Ce tatouage est petit, de la taille d'un abricot et toujours caché par ses cheveux. La fleur s’ouvrit… Et en sortit un bébé. Ses cheveux étaient blanc nacré, presque bleus. Ses yeux s’ouvraient petit à petit étant bleus pâles eux-aussi. On aurait presque cru que c’était un poupon, une douceur… Et voilà, une autre petite fée dans ce Monde même. C’en était presque un miracle à l’époque… Ils avaient décidé de nommer ce bébé fée "Sinead Mellian". Oui, Sinead... Un nom tout droit sorti de la tête de ses parents qui se trouvaient à côté et ne la quittaient pas des yeux. Ils avaient toujours rêvé avoir un enfant... Mais quelques minutes après la naissance de la petite ils furent attaqués par on ne sait quelles créatures. Une femme prit alors la petite fée et décida de s'en occuper le plus longtemps possible. Et elle vit les deux parents se faire tuer sous ses yeux.
Elle s'acheta une petite maison dotée d'un grand jardin pour y vivre avec la jeune Sinead, et l'aidera à développer ses pouvoirs encore inconnus.
[…]
-Va-t’en sale truc !
-Sinead ! Mais calme-toi un peu ! Arrête de t’entrainer sur cet arbre il va te tomber dessus !
-Mais regarde, il bouge !
Nouveau coup de sabre dans l’être naturel. Le jeune fille de douze ans avait déjà un caractère de chien, et détestait être interrompue dans ses entrainements. C’est pour ça que souvent elle aimait bien sauter sur sa nourrice pour l’attaquer quelques temps. Et il était malheureusement presque impossible de l’arrêter sauf en lui proposant quelconque fruit. Depuis ses juit ans elle refusait la viande et le poisson, ainsi que les œufs. Elle avait décidé dès son jeune page d’être une pure végétarienne.
-Sinead, voyons !
La nourrice abandonna et retourna dans sa chambre. Sinead n’y avait jamais pénétré et ne savait donc pas comment elle était. Elle ne savait pas citer non plus sa chambre à elle car elle passait les trois quarts de son temps dehors ou dans la cabane dans son arbre qui subissait chaque jour de nouveaux coups d’épées. Elle ne connaissait pas encore ses pouvoirs, sa nourrice ne les lui ayant pas révélés. Elle avait gardé le secret car elle trouvait la jeune fille bien trop insolente pour les découvrir maintenant. En fait, tout le monde découvrirait ses pouvoirs en même temps qu’elle car de vue il était impossible de savoir, étant donné qu’aucuns signes n’étaient visibles.
Elle finit par regarder le sabre, assise contre le chêne qu’elle avait attaqué quelques minutes auparavant. Elle prit alors une brindille de bois et la passa sous la lame, la coupant en deux. On pouvait voir sur ses lèvres un sourire sadique et fier. Sinead était heureuse d’être ce qu’elle était, n’ayant que pour le moment de petites ailes qui ne lui servaient pas. Ce sabre lui avait été remis par la vieille femme -dont elle ne connaissait pas le nom- quand elle avait dix ans, pour qu’elle s’entraine et puisse se protéger de quiconque osera l’approcher le plus tôt possible.
Un cri strident se fit entendre pendant quelques secondes, venu de la chambre de la nourrice. Sinead se leva et courra rejoindre la chambre de l’intéressée, hurlant à son tour. La vieille femme était couchée sur le ventre au sol, ou plutôt étalée dans une mare de sang. La petite fée avança doucement, toute tremblante. Elle se pencha et passa sa main dans le sang avant de regarder celle-ci, pensive. En effet c’était bien le sang étrange de la nourrice.
-Beurk ! répliqua la petite avant d’essuyer sa main sur le vêtement de la femme.
Puis elle quitta la chambre pour aller se laver les mains, répugnée. Elle avait juste hurlé de surprise en entrant dans la chambre car elle avait failli faire tomber son sabre, trop précieux pour être brisé. Voir des êtres bien morts ne l’effrayait pas, et elle n’avait jamais été effrayée par cette vue plutôt horrible.
[…]
-Que fais-je maintenant ? J’ai quinze ans, toujours aucun pouvoir et je dois me débrouiller seule. Dis-moi vieux chêne, comment ça se fait ?
Comme prévu l’arbre ne lui répondit pas et elle s’énerva. Son réflexe fut de tendre la main vers le sabre et celui-ci lui atterrit maladroitement dans la main. Elle sursauta et regarda avec deux grand yeux la main qui venait de faire ça.
-Vieux chêne t’as vu ça!
-Tu parles à la nature ? C’est ton pouvoir ?
Cette voix pleine d’admiration et de fierté… N’était autre que celle d’un jeune garçon, mais pas n’importe qui.
-Toujours là pour te moquer de moi Raven ?
Elle avait dit ça sur un ton froid et se retourna vers lui, le regardant d’un œil noir. Il n’allait pas l’avoir comme ça. Et maintenant elle allait se battre contre une vraie personne pour la première fois. Elle était contente et se jeta sur le garçon sans même réfléchir, le sabre à la main. Bien plus fort qu’elle il la souleva et la lança au sol pour se lever. Elle le regardait, ayant perdu son sourire tandis qu’il s’en allait. Elle se levait et tendait la main vers lui. Il sursauta en se sentant légèrement secoué et se retourna.
-Ouah ! C’est trop fun !
Eh ben, Sinead avait l’air heureuse ! Mais cela ne dura plus très longtemps car le jeune homme était désormais agacé contre elle. Il se mit à courir vers elle, qui brandit son sabre devant son corps pour se « protéger ». Il fut alors transpercé par la lame, et fut mort en un rien de temps.
Le jour de ses dix-sept ans
-Bon anniversaire à moi Vieux Chêne.
Elle ouvrit une canette de coca et la but d’une traite. Le Vieux Chêne tenait encore debout, malgré qu’il soit bien esquinté. Il avait grandi avec Sinead, et était son unique allié, le seul qui avait résisté au milieu du jardin coloré de fleurs, au point qu’on ne distinguait plus la maison à côté. Mais pour la fée ce n’était pas grave car elle avait appris à vivre dans sa cabane. Il n’y avait pas d’échelle sur l’arbre, du coup elle grimpait.
Mais là n’était pas le détail le plus important. Le détail important était son pouvoir. Elle n’avait pas cherché à l’améliorer et ne pouvais pas faire bouger des objets pesant plus de trente kilogrammes. C’était bien dommage d’ailleurs, car elle souhaitait soulever des gens, histoire de s’amuser. Elle ne les soulevait pas mais les secouait, ce qui généralement la faisait rire et elle se déconcentrait vite. C’était drôle de secouer des gens comme ça, sans qu’ils ne comprennent ce qui lui arrive.
Elle se souvenait parfaitement du jour où elle a tué Raven, un jeune homme aux cheveux aussi noirs que la nuit, aux yeux verts comme des émeraudes. Il avait à l’époque une silhouette massive et bien trop musclée pour son âge. Il n’avait que trois ans de plus que la jeune fée après tout.
Ce jour avait été pour elle le pire mais aussi le meilleur. Le pire car elle avait involontairement anéanti un ami, mettant fin à ses jours, mais le meilleur car elle n’avait rien éprouvé d’autre que du plaisir en faisant ça. Elle n’avait jamais demandé quel était sa race, de peur de découvrir qu’en fait c’était un menteur ou autre chose. Ce garçon avait été le seul ami de Sinead dans toute sa vie, la jeune fille refusant tout contact physique ou vocal avec des inconnus.
Elle n’avait en effet pas de vie sociale mais ça ne la gênait pas car elle était fière de ce qu’elle était, et surtout forte dans sa tête. Mais qu’est-ce que l’avenir allait lui réserver ? Allez savoir…
- Histoire N°2: "Le destin n'est pas une chose que l'on décide.":
Personnage:
Nom: Hoju Prénom: Elissy Physique: Mademoiselle Elissy Hoju, du haut de ses vingt-et-un ans fait largement les un mètre et soixante-quinze centimètres. Elle a tout de même une magnifique silhouette suave, étant donné que la jeune femme ne pèse pas plus ni moins de cinquante-six kilogrammes. Ses jambes arachnéennes sont tout aussi blanches que ses bras, son ventre ou toute autre partie de son corps fragile. Son visage n'est point parsemé d'acné, puisqu'il est lisse (du moins, sa peau). Son menton un peu pointu fait ressortir ses fines lèvres souvent accompagnées par une cigarette ou une bouteille d'alcool (pas toujours). Son nez petit lui donne du charme. Venons-en enfin à ses yeux ! Les perles rares et les plus merveilleuses qu'on puisse trouver que une femme comme elle. Elle a des yeux pâles et vairons. De magnifiques yeux vairons dit-on certainement. Le droit étant d'un vert qui parait non naturel et son gauche qui est brun, tout simplement. Ses cheveux sont d'un blond non platine mais non foncé non plus si vous voyez un peu le genre. Ils sont mi-longs et arrive juste au dessous du niveau des épaules d'Elissy. Ils peuvent êtres aussi lisses que bouclés naturellement, même si le naturel lisse revient plus souvent qu'autre chose. Pour "capturer" la beauté de son visage elle s'est fait coupé sa mèche pour une jolie frange droite. Parlons "style" dites-vous ? Eh bien elle n'en a pas un particulier, même si la jeune femme a souvent une tenue très féminine qui frôle le sexy (n'oublions pas qu'elle aime charmer les jeunes hommes). Généralement on parle d'escarpins avec un slim et un débardeur ou d'une robe plus ou moins simples qu'elle accorde à son maquillage, quel que soit la couleur. Mais une personne n'est jamais parfaite, puisque la dame blonde a un défaut physique, ou deux. Vous l'avez sûrement deviné, il ne reste plus qu'une chose: ses attributs. Elle n'est pas plate de poitrine et de fesses mais elle n'est pas "bombée" non plus, Après tout ce n'est qu'un petit détail non important. Quant à sa voix elle est douce et cristalline, un petit peu aiguë. Caractère: On pourrait décrire le caractère de la jeune femme en quelques mots mais pour vous je vais faire des phrases, parce que je n'ai que ça à faire. Pour commencer, mademoiselle Hoju est possessive. Dès qu'elle veut quelque chose elle l'a, tôt ou tard. Et le soucis de cette chose est qu'elle tombe souvent amoureuse, donc elle veut ces jeunes garçons qui refusent. Mais quand ils refusent elle fait du n'importe quoi pour conquérir leur coeur, ne serait-ce que pour une petite semaine. Mais c'est aussi une romantique et très charmante fille, donc elle arrive facilement à faire chavirer le coeur de ces jeunes promis un jour ou l'autre. Sinon elle fume et boit, et elle va souvent en boîte. En fait elle y est appelée pour y "travailler" quelques week-end. Ce travail consiste à chanter et se produire sur la petite scène devant les clients. Il lui arrive aussi de jouer au Barman, étant très souriante et tout de même gentille. Mais gare à la louve quand elle se réveille ! Si elle n'aime pas quelqu'un elle le fait savoir, et n'hésite pas à lui cracher des jurons en pleine figure devant tout le monde, mais elle ne frappe jamais. Elle n'aime pas la violence et elle fait tout pour éviter d'en causer (tout comme elle évite d'énerver des gens). Certes elle a du caractère, mais ce n'est pas pour ça qu'elle n'est pas sympathique et ne peut pas faire preuve d'amitié envers quiconque, bien au contraire ! Elle a une grande bande d'amis (du moins, elle en avait avant d'arriver au Japon, et elle espère de tout coeur faire de nouvelles rencontres malgré son arrogance).Et attention, ce n'est en aucun cas une grande courageuse dans ce qui suit les grandes aventures. Oh, une dernière chose ! Elle est réputée pour être dans les premiers joueurs de Poker au Monde. Mais son visage est rarement publié par des journalistes, elle cache son identité. Histoire:
Tout a commencé un petit 4 avril, à la naissance d’Elissy. Mais toute cette première partie lui ai inconnue, mis à part sa date de naissance, soyons sûrs. Sa mère a rendu l’âme quelques heures seulement après la naissance de la petite, car elle était atteinte d’une maladie rare et inconnue aux yeux du Monde entier. Son père, qui n’était pas là lors d’un accouchement parce qu’il venait de mourir d’un accident de moto (il refusait l’idée d’avoir une petite fille ou un petit garçon à s’occuper, même si il avait déjà un petit garçon, Valentin. Valentin étant dans une famille d’accueil loin de la ville où Elly avait été mise au Monde. Tout ça pour éviter de s’en occuper, nous avons bien compris) ne pouvait donc pas prendre la charge du nourrisson. Pour les infirmières le choix était déjà fait, il fallait s’en occuper jusqu’à ce qu’un orphelinat veuille d’elle. C’est donc Maria, une des plus vieilles infirmières qui avait ramené quelques jours plus tard la petite chez elle, où elle s’en occupa avec son mari pendant quatre ans. Quatre ans de bonheur assuré, jusqu’à ce que…
-Elissy non ! Attention !
Cette fois fut la dernière qu’elle avait entendue avant de se réveiller à l’hôpital. Toute jeune était-elle, ses cheveux avait poussé et étaient d’un joli blond, et ses yeux n’étais plus vert tous les deux mais l’un brun et l’autre vert pâle. Elle n’était pas très grande et dans un état assez critique, car l’incident avait été terrible. Un témoin avait raconté avoir vu la petite courir dans la rue, la vieille dame la suivant tant bien que mal. Etant inconsciente de ses gestes Elly tomba et trébucha sur une vingtaine de marches, se cognant chaque membre de son corps. Il avait accouru et l’avait enveloppé de son gilet le temps d’appeler les secours et que l’infirmière les rejoigne. Tout ça avait été terrible, et Maria s’en voulait énormément de cet accident qui avait plongé l’enfant dans le coma donc elle avait décidé de l’envoyer dans un orphelinat qu’elle avait rejoint dix jours après son cinquième anniversaire. Là-bas elle s’était fait pleins d’amis, était heureuse mais elle savait qu’il lui manquait chose, et ce quelque chose était la mémoire. Elle avait aussi un peu de mal à parler, et avait encore beaucoup grandi.
Des années passèrent, des années où elle passait de famille d’accueil en famille d’accueil tellement elle était insupportable. Elle n’aidait pas, était insolente et n’avait aucun respect pour les adultes. Et ce jusqu’à ses treize ans, ou une gentille famille avait réussi à en faire presque un modèle. Il y avait Chloé, la maman (trente-six ans) avec son mari Alex (trente-neuf ans), et les deux garçons nommés Andrew et Peter (des jumeaux de quatorze ans) ainsi qu’une petite dernière de cinq ans qui s’appelait Flora. Oui, elle avait gardé cette façon insolente et pessimiste de voir les choses, mais elle aidait et était contente, jouait avec ses « frères et sœurs », toujours consciente qu’on lui avait enlevé une part d’elle-même et qu’elle ne l’avait toujours pas retrouvée. Elle ne pouvait dire ce que c’était, bien qu’elle y réfléchissait tous les jours et en parlait à son journal intime ou à ses peluches.
[…]
L’anniversaire de ses quinze ans.
-Elissy, arrête un peu ! Regarde tous ces mégots dans ta piaule, t’imagines la réaction de maman ?!
-Andrew, c’est TA mère, pas la mienne je fais ce que je veux. Elle se levait et avançait vers le jeune homme, qui lui aussi était dans la chambre qu’il avait pris soin de fermer. Les parents étaient partis avec Flora et Peter était au parc avec ses potes. Ils étaient seuls.
-Elly, arrête. (il posa un main sur l’épaule de la jeune fille) Je peux t’aider à ranger si tu veux !
-Je ne veux rien ranger, j’suis bien là, avec tout ce bordel ambulant.
Il la plaqua au mur et lui arracha la cigarette des mains. D’un geste vif il allait la lancer à la fenêtre avant de revenir se plaquer contre la jeune fille. Il prenait soin d’elle depuis qu’elle avait intégré la maison, et aurait voulu qu’elle profite de son anniversaire dehors plutôt que de rester enfermée dans cette maison.
La proximité de leur deux corps fit grimacer Elly. Elle savait très bien qu’il faisait ça parce qu’il ne voulait pas qu’elle s’échappe par quelconque moyen, et elle lisait sur le visage d’Andrew qu’il n’allait pas la lâcher de suite. Elle voyait une détermination dans ses yeux plongés dans les siens, la détermination à la faire changer. Elissy lui lança des paroles assez froides :
-Dégage de ma chambre, c’est un ordre. Et puis t’es dég’ de te coller comme ça à moi pervers.
Elle le poussa violemment pour se placer sur le bord de la fenêtre. Elle allait attendre autant de temps qu’il faudrait pour qu’il parte, même si pour le moment il la regardait de ses yeux bleus, et ne bougeait pas d’un millimètre. Il savait qu’il aurait le dernier mot du haut de ses un mètre soixante-douze. Oui, Elissy faisait à peu près la même taille c’est-à-dire un mètre soixante-huit, mais elle prendrait encore quelques centimètres qui lui donneraient le courage d’affronter son frère adoptif qui ne dépassera pas les un mètre quatre-vingt-cinq plus tard et elle un mètre soixante-quinze peut-être.
-Tu parles d’un anniv’ !
Ronchonna Elly, en train de fixer les voitures qui passaient dans la rue en bas.
-Tu parles d’une chambre !
Andrew avait dit ça pour détendre l’atmosphère mais Elissy venait de mal le prendre. La jeune fille tourna la tête vers lui pour lui lancer un regard noir. Elle observait ensuite son domaine. C’est vrai que c’était un peu trop le bazar et l’odeur était juste horrible malgré la fenêtre toujours ouverte. Dix mètres carrés la chambre, la porte pile en face de la fenêtre, étant sur le mur opposé. Le lit simple ou des fringues et la couverture qui trainait dessus était dans le coin à droite quand on rentre, avec une table de nuit parsemé d’une lampe et d’un cendrier plein à craquer. La commode était de l’autre côté de la chambre à côté du bureau noir, où trainaient un briquet, un paquet de cigarettes, des partitions de musique avec des crayons et des trousses, ainsi que des copeaux de gommes aux pieds. Et n’oublions pas le vieil ordinateur portable qui trainait là. Oh, le centre de la chambre ? Un tapis rond. Les meubles étant poussiéreux, des mégots avaient trouvé leur place au sol, près de vêtements sales et d’un sac de cours. Pour faire court c’était catastrophique. Surtout que le mur blanc et propre (sûrement la seule chose propre dans la chambre après Elissy) faisait ressortir la pièce, tout comme le parquet brun. Oui, tout était médiocre, il n’y avait pas de mots à ça.
D’ailleurs Andrew poussa un soupir avant de fouiller la chambre des yeux et de la quitter pour revenir quelques instants plus tard avec des sacs poubelle. Il voulait faire le grand ménage et rien ne le ferait changer d’avis. Elissy l’avait bien compris et s’était levée en soupirant, se rendant compte qu’il fallait vraiment ranger et nettoyer tout ça. Alors ils se mirent à l’œuvre sans attendre, ramassant d’abord tous les déchets, puis les vêtements sales, ensuite ils nettoyèrent tout la poussière et firent le lit avant de passer un coup d’aspirateur sur le sol. Les cendriers furent eux-aussi vidés, et le résultat fut épatant. Pour la première fois la pièce respirait une odeur agréable au aucune poussière nulle part. Après cet effort considérable elle se laissa tomber sur le lit, et Andrew n’attendit pas avant de se mettre sur elle. Ils se dévisagèrent un instant, la jeune fille surprise du comportement soudainement étrange du garçon. Il lui parla doucement à l’oreille : -Tu vois, c’est mieux une chambre propre et rangée ma belle.
Il lui embrassa le cou, descendant à sa poitrine. Elissy lui attrapa les mains et s’assit, se retrouvant face à lui. C’était plutôt tentant mais elle préférait éviter, d’autant plus que Peter entra brusquement dans la maison, dévala les escaliers et les rejoint dans la chambre. Elle lâcha précipitamment Andrew et recula, restant tout de même sur le lit. Les trois jeunes se dévisagèrent, surtout Andrew et Elissy pris en flagrant délit. Ils ne savaient pas s’ils devaient faire confiance à leur « frère », vu que celui-ci répète tout ce qu’il voit, tout ce qu’il a fait et tout ce qu’il a entendu. Et il était impossible de faire croire à ce jumeau que ce n’était pas Elly, tout ça à cause de ses yeux que toute la famille a fixé au moins une fois. Ils étaient un peu perdus et ne bougeaient plus, retenant leur souffle en attendant que quelqu’un prenne la parole. Mais au final Peter quitta la chambre en refermant la porte et se dirigea vers sa chambre à lui, sans piper mot. Le champ était libre.
C’est alors que l’adolescente se rapprocha d’Andrew pour venir dans ses bras. Pourquoi ? Pour chercher un peu de réconfort ou parce qu’elle l’aime de tout son cœur, le voyant plus qu’un frère ? Tout ça était vraiment compliqué, au point qu’elle n’avait jamais eu réponse à ces questions précises. Plus aucun bruit ne retentissait dans la maison, ce qui forma une sorte de malaise dans la chambre. Le silence durait depuis quelques minutes et était insoutenable. C’est pour cela que Andrew fini par allonger la jeune et l’embrasser, sur les lèvres cette fois. Elle répondit sans attendre à son baiser.
Mais ce qu’ils ignoraient, c’est que Peter les avait surpris dans ce qu’ils faisaient, alors il l’avait répété aux parents lorsqu’ils furent revenus. Ils n’attendirent pas pour convoquer les deux jeunes dans le salon, avec leur frère. Heureusement pour eux ils avaient laissé Flora chez leur mamie le temps de trois jours. C’est Chloé qui prit la parole en première, avachie sur un fauteuil, ses cheveux roux attachés en un chignon et ses yeux gris qui rebondissaient d’Andrew à Elissy qu’elle avait séparé par Peter sur le sofa.
- Mais qu’est-ce qui vous a pris de faire ça ?! Vous êtes comme frère et sœur même si je t’ai adoptée Elly ! Qui de vous a commencé à provoquer l’autre en premier ?
-Moi.
Les deux adolescents avaient répondus en même temps, ce qui énerva et désespéra la mère. Jamais elle n’avait vu un cas si grave se produire dans l’enceinte même de sa maison. Sa voix haussa d’un ton :
-Je ne veux PLUS que ça recommence ! Je vous surveillerai H vingt-quatre ainsi que votre père et votre frère ! Imaginez si Flora était là et avait entendu hein ? Surtout qu’elle elle habituée à entrer dans les chambres sans frapper. Comment aurait-elle supporté le simple fait de voir son frère et sa sœur s’embrasser sur le lit ? Elissy, je t’envoie en internat ! Un grand malaise c’était formé. Elle n’avait jamais été dans un internat mais elle avait déjà été dans un orphelinat, donc ce n’était pas le plus grave, bien au contraire. Elle aurait voulu répliquer mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle se leva et se dépêcha de rejoindre sa chambre, où elle jeta une valise sur son sac pour y mettre des vêtements. Autant prendre de l’avance se disait-elle souvent. Elle pleurait en silence, se rendant compte de ce qu’elle avait commis. Elle imaginait bien la situation de sa sœur qui entre et qui demande ce qui se passe, et qui est choquée en voyant tout ça. Elle n’aurait pu rien faire. Ça lui faisait mal de penser à Flora, cette petite brune innocente qui ne la reverrait pas à cause d’une action stupide et non réfléchie. C’était dur à accepter mais au fond elle l’avait bien mérité. Elle refermait enfin sa valise pleine et se dirigeait vers la salle de bain pour prendre sa brosse à dents, son dentifrice et sa brosse à cheveux.
C’est ainsi qu’elle se retrouva quelques semaines plus tard en internat. Un internat horrible dit-on, mais un internat tout de même. Les arbres perdaient leurs feuilles, la peinture hors du bâtiment et dedans était toute écaillée, les fenêtres grinçaient tout comme les portes. Seule la douche commune féminine était propre et entretenue par rapport au reste.
[…]
La première année au lycée.
Tout se passait bien, elle se faisait des amis facilement, mais aussi quelques ennemis, elle était intelligente et assez douée en sport, bref, tout lui souriait jusqu’à ce fameux jour ou un garçon arriva dans sa classe. Un grand jeune homme d’un mètre quatre-vingt, au même âge qu’elle. Avec des yeux bruns et des cheveux noirs de jais ébouriffés, et une peau très pâle. Lucas s’appelait-il. Un joli nom. Ce garçon elle en était tombée amoureuse. Mais au fil de l’année, elle se rapprochait de lui jusqu’à ce qu’une jeune fille du nom de Soraya prenne les bras de celui-ci. Ils étaient sortis quelques mois ensemble, et il était impossible d’approcher Lucas tellement ils étaient collés l’un à l’autre tout le temps. Dès qu’il allait fumer Sora le suivait, sous les yeux d’Elissy qui voulait à tout prix se lier à nouveau d’amitié avec lui. Ils s’étaient perdus de vue et ne se parlaient plus, jusqu’à l’année suivante.
[…]
La deuxième année là-bas.
Toujours des sentiments pour Lucas… C’était dur pour la jeune fille de seize ans car elle ne lui avait pas parlé et ne l’avait pas contacté de toutes les vacances. C’est pour cela qu’à la rentrée, plus belle qu’avant du haut de ses un mètre soixante-quinze elle s’approcha du beau ténébreux… Et lui pris la main en lui souriant. Il lui rendit son sourire et la regarda, essayant de faire en sorte qu’elle lui lâche la main. Mais elle lui serrait fort, vraiment fort et il était impossible pour elle de se décrocher de lui. Ils se faufilèrent tous les deux derrière le vieux bâtiment pour parler, et c’est là qu’elle desserra son étreinte du corps de Lucas.
-Elissy lâche-moi bordel.
-Non. Répliqua-t-elle sèchement. Je ne te lâcherai pas Lucas, je t’aime, oublie l’autre abrutie avec qui tu sortais, elle est plus là !
-Je t’ai dit de me foutre la paix. J’veux pas sortir avec toi, et jamais je ne le ferais. JAMAIS.
Elle le laissa s’éclipser et l’année fut comparée à une course poursuite entre eux deux. Elle avait compris que ça ne servirait à rien de le fréquenter plus que ça, qu’elle n’était pas son genre de fille. Mais elle ne comptait pas s’arrêter là, car quand mademoiselle veut quelque chose, elle l’a. C’est pour cela qu’elle vira son look de petite intelligente démodée pour une tenue plus… Sexy. Ouais, le lendemain elle était arrivée au lycée habillée d’une étrange façon, mais d’une façon qui avait fait craqué plusieurs garçons. Ses chaussures plates avaient été troquées contre de magnifiques escarpins à talons aiguilles noirs, la forme et la longueur de ses jambes étaient révélées par un pantalon serré bleu et sa poitrine (pourtant assez plate) entourée d’un débardeur blanc qui laissait apparaitre un sous-vêtement noir. Et par-dessus elle avait mis une petite veste en jean noire mais qu’elle n’attachait pas. Ses cheveux étaient restés naturels et ses yeux entourés de noir profond. Et n’oublions pas le gloss rouge qu’elle avait tartiné sur ses lèvres.
Malheureusement, cette tenue ne plaisant pas au cher Lucas il l’emmena sans attendre derrière le vieux bâtiment, comme souvent. Ce qu’il ignorait c’est qu’Andrew, le frère adoptif d’Elissy était là et les épiait. Lorsqu’il s’assit contre le mur face à Elly il soupira et ferma les yeux. La jeune fille le fixait en silence, n’ayant aucune réaction à apporter à ça. C’est le jeune homme qui prit la parole en premier en ouvrant les yeux pour les plonger dans ceux de son amie.
-Arrête, t’as l’air ridicule comme ça.
-Je suis « moche » comme ça ?
-Tu n’as pas besoin de t’habiller en mini femme fatale au bahut !
-Femme fatale ? Cool !
Elle souriait, heureuse de voir qu’il l’avait appelée comme une « femme fatale ». Elle était fière de ce faux exploit.
-T’es vraiment blonde. Répliqua Lucas. Retire ces fringues Elly, t’me fais pitié.
-T’aimes pas que tous ces mecs me fixent ? Très trop mignon.
-Non non non non non ! Écoute c’pas de la jalousie poupée ! C’est juste que… J’veux pas que tu te fasse virer d’ici ok ?
-Ah ouais, tu restes avec moi parce que t’as plus ta « petite copine » avec toi ici !
N’appréciant pas ses paroles, Lucas se leva et plaqua violemment Elissy au mur. Il n’aimait pas lui faire du mal mais il n’avait pas le choix parce que parler de Soraya le mettait en colère. Il tapa son poing dans le mur près de la jeune fille qui avait pris le silence, terrifiée. Elle n’avait jamais vu son ami dans cet état, et elle se doutait qu’il n’allait pas faire que taper à côté de son visage, mais bientôt ce sera dessus. Mais avant qu’il n’en eu le temps Andrew débarqua calmement et leur lança un « salut ». Ils tournèrent la tête vers lui et Elissy pu se dégager du mur pour aller au côté de son « frère ». Après tout, elle ne pouvait plus compter que sur lui.
Les deux mâles se dévisagèrent d’un air froid, comme des chevaliers de l’ancien temps qui faisaient ça avant de se battre pour leur princesse. D’ailleurs, un frisson parcouru le dos de l’adolescente qui agrippa le bras d’Andrew pour l’empêcher d’aller tabasser son ami. Il lui chuchota en la regardant :
-Dégage, retourne en cours j’e sais rien mais ne le fréquente plus j’veux pas qu’il te tape parce que t’as dit juste un mot de trop.
Ne pouvant pas dire autre chose elle lança un regard à Lucas et déposa un petit baiser sur les lèvres de son faux frère avant de s’éclipser de cet endroit. L’année s’était finie, Elissy ayant arrêté de rester avec Lucas d’après les conseils du jumeau. Bien sûr, cela n’empêchait pas que les deux jeunes s’épient du regard dans la cour ou en cours.
[…]
Troisième année.
La rentrée, un cas non grave mais étrange pour Elly. Elle avait enfin oublié ses sentiments pour Lucas, avait dix-sept ans, réussi à atteindre le mètre soixante-quinze prévu et avait gardé son look de femme fatale mais elle évitait d’être trop vulgaire dans sa tenue. Parmi les élèves autour d’elle, un seul l’intriguait. Un grand blond et assez musclé avec de magnifiques yeux vert émeraude. Sans oublier la peau mate. On aurait pu croire qu’il était Californien et surtout un surfeur, même si Elissy se doutait qu’il fallait s’en méfier. Troisième classe appelée et la foule diminuait. Ils se fixaient sans s’approcher l’un l’autre, jusqu’à ce que leurs deux noms soient prononcés pour la seule et même classe. Aucun des deux n’avait pour l’instant fait le premier pas, leurs regards encore plongés l’un dans l’autre.
Plusieurs jours passèrent où ils se regardaient sans s’approcher, et c’est lui qui approcha la jeune fille en premier dans la cour. Ils se parlèrent longtemps, trainaient ensemble pendant un mois, devenant inséparables. Toujours ensemble en cours, dans la cour, dans le couloir, vraiment partout où ils allaient. Mais un jour changea leur vie à jamais. Celui de la saint-Valentin. Le jeune homme, dont le nom était Erwan, avait ramené une surprise à Elly. Cette surprise n’était autre qu’une chaine en argent. Mais pas n’importe laquelle, une à laquelle était accroché un pendentif. Ce pendentif était un cœur parsemé de pierres précieuses : des diamants. Oui, des vrais, des purs. D’ailleurs Elissy lui avait demandé quelques explications et il lui avait répondu :
-Tu sais, je ne suis pas n’importe qui. Tu te demandes sûrement pourquoi je ne te l’ai pas dit plus tôt ? Eh bien écoute, si toutes les filles me tournent autour c’est parce que j’suis chanteur, donc riche et c’est diamants sont des vrais parce que je les ai commandé y’a pas mal de temps en fait. Je t’aime Elissy, et je te l’ai pas dit de peur que…
-Que je t’aime juste parce que tu es riche, beau et réputé. Je comprends. (Elle tira un petit sourire et le serra dans ses bras pendant qu’il lui accrochait le collier)Mais j’ai appris à te connaître et je t’aime pour ce que tu es réellement. Pas parce que tu es réputé, chanteur et tout et tout.
Sur ces mots ils s’embrassèrent longuement. C’était pour eux le début d’une superbe histoire d’Amour. D’ailleurs ils restaient ensemble, Elissy arrêtait de s’habiller trop vulgairement et de se maquiller beaucoup trop, gardait toujours le cadeau autour du cou et elle avait même ruiné sa réputation d’intello de service. Elle se sentait mieux, surtout que tous les deux ils ne se quittaient plus et osaient ne pas respecter le couvre-feu ou la règle des dortoirs où les filles restaient avec les filles et les mecs avec les mecs. Chaque soir ils se rejoignaient, chaque jour ils vivaient pleinement, jusqu’aux dix-huit ans d’Elissy.
-Viens, barrons nous de ce foutu lycée pour vivre ensemble Elly !
- Erwan, je ne peux pas abandonner mes études comme ça.
-Ta famille t’attend, je t’accompagne. On leur en parlera.
-Erwan…
Ils en parlèrent alors à la famille d’accueil de la jeune fille et Chloé accepta de suite. Pour elle c’était bien que sa « fille » prenne un peu son indépendance, malgré le fait qu’elle fut choquée en voyant l’adolescente venir avec son copain, un chanteur. Ce qui la réjouissait le plus était qu’elle partait non seule et encore moins avec Andrew, qui d’ailleurs avait pris la fuite en voyant les deux tourtereaux arriver.
[…]
Quelques jours après ses vingt ans, dans son appartement et celui d’Erwan.
-Roh mais ferme-la bordel !
-Mais j’ai rien dit chui en train de fumer une clope au balcon abruti.
-Elissy j’veux pas que tu me parles comme ça !
-Toute façon tu veux que je dise quoi ? Tu te barre en tournée à un bout du Monde et moi j’vais à l’autre bout, au Japon parce qu’une ville m’intéresse et que j’suis connue en tant que Championne de Poker. Ça ne sert à rien qu’on reste ensemble si ça doit être comme ça.
-Je sais j’suis au courant merci ! J’ai mes bagages, j’me casse dans deux jours comme ça t’auras la paix.
La jeune femme jeta son mégot du haut du balcon et se leva pour rejoindre son bien aimé.
-J’suis sûre qu’une fois là-bas tu vas te trouver une fana qui finira mariée avec toi.
-Arrête, détends-toi.
Il la prit dans ses bras et l’embrassa. L’ambiance était tendue dans le petit appartement depuis qu’ils ont appris qu’ils partiraient en même temps pour deux destinations différentes. Ils s’aimaient, c’est vrai mais s’ils voulaient continuer dans leur domaine ils n’avaient pas d’autre choix, au point de rompre leur accord amoureux.
[…]
Un an plus tard, lorsqu’Elissy atteignait ses vingt-et-un ans. Elle était dans un petit appartement, d’une taille plus étroite que celui où elle avait vécu avec Erwan. En parlant de lui, elle avait gardé la chaine autour de son cou pendant tout ce temps pour penser à lui-même si elle avait vu dans des journaux ou sur le net qu’il s’était marié à une jeune femme qui était tout le contraire de la jeune femme. Brune aux cheveux hyper longs, un look de star et des yeux bleu océan, pas trop petite et hyper fine, au point de la croire anorexique. Elle avait encore le goût amer de cette lecture dans la bouche, parce qu’elle n’aurait jamais cru qu’il ne tiendrait pas parole. Au fond elle ne regrettait pas car du coup elle avait eu quelques liaisons de quelques jours avec d’autres hommes et elle avait trouvé deux petits boulots en plus du poker. Elle travaillait désormais dans un salon de thé en ville la semaine et certains week-ends elle était appelée pour chanter ou aider dans un bar du quartier ou d’une ville voisine. Elle avait comme refait sa vie, sans effacer le souvenir de cet amour fou qui avait coulé comme le Titanic en quelques poignées de temps. Elle était décidée à sortir plus souvent et même à trouver l’homme qui saurait l’aimer comme elle était devenue. Surtout qu’elle n’avait pas arrêter de fumer et s’était mise à boire assez souvent, sans pourtant finir ivre et alcoolique.
[Des avis ? J'vous en prie (: Tout à été écrit à partir de ma tête)]
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