Evelina est finlandaise, et se surprend souvent à parler sa langue maternelle, berceau de son enfance. Néanmoins, Evelina a des souvenirs particuliers : aucun souvenirs visuels ni auditifs ne peuplent sa mémoire, mais, par contre, elle semble souvent avoir des souvenirs tactiles. Elle se souvient du froid, des gerçures de ses lèvres, et d'une pression sur ses bras, son corps. Ce ne sont jamais des souvenirs agréables, mais elle s'y est habituée, malgré qu'elle aurait préféré ne se souvenir de rien.

Contrairement à parfois d'autres enfants d'Espérance, la jeune fille est consciente de son entrave, mais ne la combat pas. Elle vit avec, sachant qu'elle n'est pas la seule à « problèmes psychologiques ». Effectivement, Evelina ne supporte pas qu'on la touche, et le contact la répugne. Ainsi, elle se fait toute petite, mettant de la distance entre elle et les autres. Mais elle a aussi plutôt bon caractère, obéissant sans broncher. Elle se laisse facilement dominée, et préfère suivre des directives plutôt que commander, mais elle ne se laissera jamais manipuler et garde la tête haute. Elle a des idéaux qu'elle garde, même si elle ne tente pas de les imposer aux autres. Evelina travaille beaucoup au foyer, et parfois on abuse d'elle, sans qu'elle s'en rende compte, mais ce n'est pas une chose qui la dérange. Elle ne rechigne pas au travail. Mais elle est aussi très pessimiste et fataliste, et, à sa connaissance, n'a jamais été heureuse.

Evelina aime se rendre dans le Reflet, où elle peut s'oublier elle-même... Souvent, quand elle s'y rend, elle y reste assez longtemps. Son apparence y est chat aux yeux verts et au pelage châtain-violet, comme ses cheveux.
D'ailleurs, physiquement, Evelina est une jolie fille à la beauté farouche et étrange: elle a une étrange couleur de cheveux : châtain virant au mauve, mais elle aime beaucoup cette teinte originale, et elle est fine et élancée. Aussi, elle a une très belle voix et adore chanter.

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Evelina est finlandaise, et se surprend souvent à parler sa langue maternelle, berceau de son enfance. Néanmoins, Evelina a des souvenirs particuliers : aucun souvenirs visuels ni auditifs ne peuplent sa mémoire, mais, par contre, elle semble souvent avoir des souvenirs tactiles. Elle se souvient du froid, des gerçures de ses lèvres, et d'une pression sur ses bras, son corps. Ce ne sont jamais des souvenirs agréables, mais elle s'y est habituée, malgré qu'elle aurait préféré ne se souvenir de rien.

Contrairement à certaines personnes, Evelina connaît son entrave, elle se qualifie elle-même de « dérangée » mais n'essaye pas de combattre son mal. A vrai dire, Evelina n'aime pas l'inconnu, et puis elle a une entrave tout-à-fait vivable, se dit-elle. La peur du vide... Oui, Evelina a le vertige. Un vertige plutôt prononcé, car même quelques mètres de haut lui font peur, mais elle vit avec, et fait tout pour ne jamais se retrouver en hauteur.
La belle finlandaise ne se fait pas beaucoup remarquer, car elle obéit sans broncher à des ordres, préférant être commandée que commander elle-même. Elle est plutôt adroite et douée dans tout ce qui est manuel, et est assez glaciale aux premiers abords, mais elle se lie d'amitié assez facilement...jusqu'à ce qu'on remarque ses humeurs changeantes. Effectivement, Evelina peut vite en avoir assez d'une personne, surtout celles qui sont oppressantes, et une fois qu'elle a un avis négatif sur tel ou tel habitant d'Espérance, elle n'en change pas, et le critique à tout bout de champs. Du coup, Evelina a presque autant d'amis que d'ennemis !

Evelina aime se rendre dans le Reflet, où elle peut s'oublier elle-même... Souvent, quand elle s'y rend, elle y reste assez longtemps. Son apparence y est chat aux yeux verts et au pelage châtain-violet, comme ses cheveux.
D'ailleurs, physiquement, Evelina est une jolie fille à la beauté farouche et étrange: elle a une étrange couleur de cheveux : châtain virant au mauve, mais elle aime beaucoup cette teinte originale, et elle est fine et élancée. Aussi, elle a une très belle voix et adore chanter.

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Maximilien, tout le monde le connaît. Tout le monde sait où il habite, tout le monde sait tout de lui, et tout le monde fait mine de l'apprécier.

<< Tu as un problème? Vas voir Maximilien. >>

Avec ses cheveux de blés, ses yeux ambrés et son éternel sourire franc, les gens le trouvent attachant et gentil, quoiqu'un peu niais et idiot. Voilà comment l'on décrirait Maximilien.
En réalité, l'Autrichien est vif et intelligent, simplement...trop généreux. C'en est même maladif, il veut se déposséder de tout, donner aux autres jusqu'à son âme, jusqu'à se rendre esclave des autres par sa propre volonté. Ceux qui ne savent pas que telle est son entrave dirait qu'il est « trop généreux » , et la plupart profitent de lui.

A-t-il des amis? Oui, plein! Dirait-il. En réalité, rares sont ceux qui l'apprécient à sa juste valeur. On l'utilise comme on utilise un cheval de traie, on le traite avec gentillesse tout en profitant de son mal. Il n'est jamais seul, il y a toujours quelqu'un pour lui demander de faire quelque chose, ou alors c'est Max lui-même qui va voir les gens pour leur donner un objet ou leur rendre un service. Est-ce pour donner un sens à sa vie? Il n'en sait rien, ne se considère même pas comme malade. C'est vrai, il paraît heureux, et pourtant rares sont ceux qui n'abusent pas de son entrave. Bien sur, lui ne s'en rend pas compte...
Son Avant? Il n'en a que de rares souvenirs, et une envie d'en savoir plus le démange. Qui était-il, quelle était sa vie ? Très curieux, il adore se rendre dans le Reflet, à la quête de son miroir. En effet, son passé l'intrigue énormément...

Dans le Reflet, il garde la même apparence, hormis le fait qu'il est chauve et porte un costume de moine. Pourtant, il est athée et ne croit en rien. Est-ce lié à son passé ?

AMITIE...OU PAS
Maximilien considère Sujin comme son amie, mais l'est-elle réellement? Ils se côtoient fréquemment, tout simplement parce que Sujin a régulièrement besoin de son aide, ayant comprit que l'Autrichien ferait n'importe quoi pour n'importe qui. Mais dans cette recherche incessante de services, de profit, un début de relation s'est installé entre les deux enfants. A force de se voir, Sujin reste plus longtemps chez lui, quand elle vient lui demander quelque chose (ce qui arrive d'ailleurs assez fréquemment) et il leur arrive même de plaisanter gaiement. Oui, Sujin est ce qui se rapproche le plus d'une amie, pour Maximilien.

Roza ;
Simren l'aime beaucoup. Elle fait partie de ceux qui ne sont pas rebutés par son physique pâle d'albinos. Il n'hésite pas à lui rendre un service, prenant même les devants parfois! Et puis ils se ressemblent. Il y a de nombreux points en commun entre eux même si ce n'est pas toujours évidents de les remarquer.

Naeemah ;
Camarades de jeux, amis, c'est a peu près la relation de Naeemah et Simren. Elle ne lui demande jamais rien, ou pas souvent, ce qui fait que leur relation est presque "normale" comparée à celles que le garçon albinos a avec les autres, ils jouent, ils rient, comme des enfants qu'ils sont. Cette demoiselle plus intelligente que ceux de son age, et cet adolescent qui manque de maturité, il était évident qu'ils aillaient s'entendre.

Neica
Un peu avant qu'elle ne quitte son identité de "Marie", Simren avait déjà croisé Neica, et il l'a tout de suite reconnue, même avec ces cheveux courts. Il est allé la voir, et c'est à la suite de cela qu'ils sont devenus amis. C'est peut être les points communs liés à leurs "Avant" qui les ont rapprochés, cette approche de la douleur, aussi bien morale que physique. Aujourd'hui, Simren est l'ami, le confident, et c'est d'ailleurs pour cela d'Abel le regarde d'un si mauvais oeil ...

Loïs n'a jamais connu sa mère, cette dernière étant morte en lui donnant la vie selon les paroles de son père. Ce dernier l'éleva "a distance", via diverses nourrices, ce que le petit garçon n'appréciait pas vraiment, se sentant seul et délaissé. Un jour pourtant, on lui apprit que son père était décédé en mer, pour sa patrie. Le seul objet symbolique qu'il lui restait de ce père absent, c'était son chapeau, qu'il porte désormais en permanence.

La seule famille qu'il restait au jeune garçon âgé de 10 ans était un oncle qu'il aimait bien avec qui il correspondait par lettre. Le problème: cet oncle était un Frère et habitait un monastère situé dans les froides montagnes Allemandes. Après diverses difficultés, Loïs fut autorisé à venir habiter au monastère. C'est là qu'il fit la rencontre d'un jeune garçon d'un an son aîné, Caleb. En le voyant ce dernier lui sourit de toutes ses dents, alors que Loïs ne put s'empêcher de dire, perdu dans ses pensées et ses larmes qui coulaient à flots: "Je ... J'ai... J'ai perdu mon père." Et il fondit en larmes dans les bras de son aîné qui le consola du mieux qu'il put. Depuis ce jour Caleb et Loïs sont devenus de très bons amis, les meilleurs. Seuls et coupés du monde, Loïs se sentait bien mieux aux côtés de Caleb que de son propre oncle. Maladroit, il pouvait toujours compter sur son ami pour l'aider. Il l'aimer sincèrement, d'un amour étrange, plus que comme s'ils étaient frères. A cette époque, il ne comprenait pas ce sentiment, se contentant de vivre au jour le jour avec son ami.

Puis vint l'agression de son ami par un des frères. Contrairement à Caleb, Loïs s'en souvient parfaitement. Et pour cause! Ne supportant pas de voir son ami se faire taper dessus et déshabiller... Il s'interposa donc pour protèger Caleb, grâce à son corps enfantin. Il se débattit vigoureusement mais n'avait pas remarqué que l'agresseur était armé. Celui-ci lui asséna un violent et profond coup de couteau à l'oeil gauche, lui laissant une profonde cicatrice et la perte de la vue de cet oeil. Il fut ensuite projeté contre un mur et sa tête heurta ce dernier. Puis ce fut le trou noir...

Un long moment plus tard, il se réveilla dans une prairie où les oiseaux lui chantaient de se réveiller. Le jeune homme ouvrit les yeux et tomba sur un oisillon aux plumes blondes comme sa chevelure et ses yeux de miel. Perdu, il emmena l'oiseau avec lui et finit par se retrouver au village, où on le présenta au directeur. Il fut ensuite assigné à l'internat pour sa débrouillardise et son intelligence. Cependant, le jeune homme n'avait qu'un objectif: retrouver Caleb. Tout le monde à toutefois remarqué qu'il s'agissait d'un garçon très maladroit et naïf, de ce fait il se blesse souvent, c'est pour cela qu'on le voit régulièrement avec des bandages, en plus du fait qu'il soit totalement borgne dans la réalité, cachant sa cicatrice à l'aide de bandages également. Aussi, tout le monde le voit parler tout seul, régulièrement, comme s'il s'adressait à quelqu'un. En réalité Loïs est persuadé que l'oiseau qui le suit partout est bien réel, alors que personne ne le voit, on peut donc considérer que son entrave est cet ami imaginaire, cet oiseau qui le soutient toujours.

Il n'est à Espérance que depuis deux petits mois et ne comprend pas totalement la vision du directeur. Il est cependant toujours suivi par ce petit oisillon blond imaginaire dans ses aventures, il a donc décidé de l'appeler Flin. Dans le reflet, il a exactement la même apparence que dans la réalité, sauf que son oeil gauche est valide, et rouge sang. Sans vraiment savoir pourquoi, le jeune homme cherche à tuer tous les hommes lorsqu'il se trouve dans le reflet, peut-être une sorte de vengeance pour ne pas avoir été assez fort pour protéger Caleb?

Caleb - Meilleur ami porté disparu ? Ou plus qu'un simple ami?
Sa raison de rester à Espérance c'est qu'il espère y retrouver son ami Caleb, dont il n'a plus eu de nouvelles depuis son agression. Il le cherche sans relâche. Le problème que Loïs ignore, c'est que Caleb l'a oublié. Il se souvient à peine de son visage. Comment réagira-t-il lorsqu'il l'apprendra??

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,, Au Japon, les jeunes se suicident souvent, oppressés par la difficulté des études. Ceux qui gardent courage, font tout de même face à un certain spleen...Baudelaire le contait bien. Mais à conter on oublie de compter les morts ''

Momoiro n'a jamais été franchement souriante. Elle n'a jamais eu l'allure des idoles japonaises, avec ses cheveux noirs raides et son regard de mauvaise augure. Pourtant, son prénom "rose clair" adoucissait son caractère. Les études, elles, n'adoucissent rien.
Ce cercle vicieux de la concurrence l'a constamment suivis, même à son arrivée à Espérance. De même, son syndrome déjà existant dans la "réalité", sembla s’accroître, ici.

Syndrome de Cotard. C'est l'état délirant. Refus de soi-même. Pas de corps, pas de problèmes. Rien n'existe. Une mutilation poussée à l’extrême. Aucunement. Le-corps-n-existe-pas. Pas de blessures... Pas physiques.

Syndrome de Cotard, la négation de moi. Le mental est au-dessus. Le corps n'est qu'un aperçu. Se nourrir c'est se pourrir. Se sous-alimenter, c'est mourir.
L’extrême paradoxe. Obliger de manger un minimum pour aider le cerveau. Obliger de se poser des questions pour la postérité... Le post-mortem.

C'est compliqué à expliquer. Mais ça reste du délire. Une fille qui se croit par moment morte, qui n’accepte plus son corps. C'est un corps d'adolescente. Filiforme de l'angoisse sur les entrecôtes peu grasses. Une poitrine cachée et le nombril dévalorisé, qui ploie sous le poids de la timidité. Pliée en deux. Extravertie ravagée, timidité envisagée. Seconde possibilité cochée.

Momoiro n'est pourtant pas complètement méchante. Elle a ce côté enfantin qu'on les adolescentes de son âge. Outre son côté morbide, elle sait tout de même sourire, rire. Elle rougit devant les beaux garçons, joue les top models avec quelques amies... On la croit alors banale en apparence, quant à l'intérieur, elle souffre plus que nécessaire.

C'est une politesse asiatique. Une gentillesse méthodique. Pour un sourire qu'elle offre, c'est trois questions qui flottent. Sans jamais les dires à voix haute, la pensée prime à voix basse.

Sur un chemin d'épines de fleur, c'est une japonaise qui se meurt. Trop d'angoisses pour quatorze ans, avec l’inexistence en mention. C'est qu'une enfant se croyant damné sur un sentier déjà tracé.

Étrangement, dans le rêve, son syndrome de cotard, auquel elle s'est si bien habituée, au point de renier tout ce qui concerne le physique, vient s'inverser. Le rêve donne à la vie, l'accès. Ici, c'est le refus de Cotard. Le corps est au-dessus du mental. Le poids est inégal.
Momoiro s'y sent lourde. Une tonne de vie et le bruit d'un coeur qui bat. L'ultra-sensibilité d'une personne sur son propre "soi".
L'entente du sang, du corps... Le physique. Trop de sensations, pour un minimum de pensées.

Dedans, c'est une adolescente pleine de vie qui se hait.

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Kaleoï ;
« Miss Watson » Pour Sherlock, Kaleoï s'apparente à la Watson d'Espérance. Il aime sa compagnie, mais en même temps, il adore la malmener, et et l'entrainer dans des aventures rocambolesques dont elle se passerait volontiers. Et puis, cette fille le rassure, car il sait, que même s'il l'exaspère, elle viendra toujours lui porter main forte.

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JULIETTE ;
« Pour Juliette, tous les chemins mènent à Roméo. » Ah Juliette ... Elle est si belle, si douce et fragile ... Il faut que je la protège contre le reste du monde qui lui veut du mal. En échange elle ne doit m'aimer et que moi, je suffis à son bonheur. Je suis le seul à avoir le droit de la toucher, de l'embrasser, de lui témoigner de l'amour. Elle m'appartient. Juliette est à la fois la personne que j'aime le plus au monde et celle que je hais le plus. Mais je ne me souviens pas pourqioi, cette sensation est juste très présente en moi.

NOM ;
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